Comment survivre aux lendemains de fête?

Voici les remèdes miracles pour faire des lendemains de fête des journées de travail (presque) agréables.

Bon. Vous avez un peu trop arrosé les fêtes. C’est dit. Le problème, c’est que ça se voit. Que vous avez un poste à responsabilités et que vous ne pouvez ab-so-lu-ment pas vous permettre de travailler au ralenti le temps de récupérer. Voici ce qu’il faut faire pour redevenir le cadre dynamique que vous étiez il y a quelques jours encore…

Paracétamol et vitamines C

Rappelez-vous, d’abord, que la principale conséquence sensible d’une soirée arrosée sur votre organisme est la déshydratation. « Pour purifier votre organisme et évacuer l’acétaldéhyde, un composé chimique produit par la transformation de l’alcool dans notre foie, pensez à vous hydrater le plus possible avec du café, du thé vert ou encore de l’eau riche en bicarbonates », conseille Pascale Modaï, médecin nutritionniste à Paris.

Le plus tôt possible (et si possible pendant ou après l’excès caractérisé), prenez un cachet de paracétamol. Allié à de la vitamine C, c’est lui qui sera le plus efficace pour soulager les maux de tête et le fameux « effet casque ». En revanche, laissez l’aspirine dans l’armoire à pharmacie : elle ne ferait qu’aggraver une éventuelle gastrite et autres maux de ventre.

Opération détox

En outre, dès le réveil, pour éviter d’arriver au travail avec une mine enfarinée, adoptez quelques réflexes simples. D’abord, réveillez votre organisme en douceur. « Il faut étirer son corps, notamment son dos en effectuant quelques mouvements de stretching, explique Laurence Attias, coach physique et professionnelle à l’origine du programme Cap Energie. Pour bien oxygéner son organisme, ce qui vise là encore à éviter l’éventuelle « gueule de bois », il est également conseillé de réaliser une dizaine de respirations profondes avec le ventre. »

Si vous ne souhaitez pas traîner des pieds toute la matinée, soignez également votre alimentation. « Au petit déjeuner, il faut éviter de manger des aliments qui favorisent l’endormissement comme le pain et les céréales », conseille Pascale Modaï, médecin nutritionniste à Paris. Troquez plutôt les traditionnelles tartines beurrées, riches en glucides, contre des œufs et du jambon, bourrés de protéines. Et pour réveiller vos endorphines et stimuler votre système cardio-vasculaire, privilégiez la marche ou le vélo pour rejoindre votre lieu de travail.

Alléger votre « to-do list »

Il est clair qu’après 3 heures de sommeil, votre capacité de concentration ne sera pas mirobolante. Pour que les excès de la veille ne mettent pas en péril votre travail, établissez une hiérarchie parmi les tâches que vous devez accomplir dans la journée. Distinguez « ce qui est urgent de ce qui l’est moins », confirme Laurence Attias. Pour chacune des tâches listées, déterminez si c’est « à faire », « à déléguer » ou « à reporter ». L’important étant de ne pas vous éparpiller dans des missions qui pourraient déborder votre capital énergie du jour. Aider votre collègue de travail à appréhender tel logiciel de sondages est, par exemple, une mission qui ne vous incombe pas et que vous pouvez tout à fait confier à un collaborateur.

Pour éviter de piquer du nez en plein milieu de la journée, « bannissez également les tâches sédentaires comme la relecture de contrats, le classement de dossiers ou la rédaction de mails », conseille la coach. Privilégiez les tâches plus actives, en particulier en début d’après-midi, une « période de digestion propice à la somnolence ». Et puis, si la journée s’avère tout de même trop difficile, tirez leçon de vos insuffisances : on ne vous y reprendra plus. Non mais.

Aurélie Tachot © Cadremploi.fr

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